Le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux se veut un hommage aux soldats qui ont combattu sur ces mêmes Terres en 1914. Tel un ovni, le bâtiment surgit du sol pour surplomber le champ de bataille et ainsi offrir une vue panoramique à 360 degrés sur le territoire de Meaux et de la Marne en général.
Organisé sur 3 niveaux, le musée bénéficie d’un auditorium, de salles pédagogiques et d’un centre de documentation avec plus de 6000 ouvrages.
La scénographie se veut interactive et simple à comprendre. Elle débute en 1870 avec la défaite qui humilie la France jusqu’à la fin de la guerre. Tous les évènements d’époque sont retracés de manière simple et bénéficient d’une collection impressionnante de plus de 50 000 objets et documents d’époque.
Si vous visitez la ville de Paris, Provins ou Disneyland Paris, je vous conseille très vivement un passage par ce musée, car il vaut plus que le détour.
LE PARTI PRIS SCIENTIFIQUE ET MUSÉOGRAPHIQUE //
Le principe d’un parcours principal allant de la bataille de la Marne 1914 à la bataille de la Marne 1918, traitée en miroir avec au centre la reconstitution d’un champ de bataille (tranchée française, tranchée allemande et no man’s land), est posé : avant Marne 14, les mentalités et les états d’esprit depuis 1870, après Marne 18, les illusions de la victoire, la construction de la mémoire et les résonnances dans notre monde actuel. Cet axe principal est complété par un parcours annexe développant des thématiques spécifiques : la mobilisation des sociétés, le rôle des femmes et des enfants, tactique et stratégie, corps et souffrances, la mondialisation, le rôle des Américains… La muséographie a pour particularité de mettre les visiteurs dans une ambiance générale où leurs sens sont sollicités : du son, des objets à toucher, quelques senteurs participent ainsi à la découverte. Chacun des espaces thématiques, que l’on découvre au fur et à mesure du parcours, crée la surprise en proposant une atmosphère différente : l’intérêt est toujours renouvelé et le visiteur ne sait pas ce qui l’attend derrière la prochaine cloison.
(extrait du site internet du Musée de la Grande Guerre)