NÉCROPOLE NATIONALE DE DOUAMONT //
S’imposant par la noblesse et la sobriété de ses lignes, l’Ossuaire est l’œuvre de Léon Azéma, Max Edrei et Jacques Hardy.
Le corps principal du monument est constitué d’un cloître long de 137 mètres où se succèdent, dans des alvéoles, les 46 tombeaux (un pour chaque secteur principal du champ de bataille, d’Avocourt aux Eparges) abritant les restes mortels de 130 000 soldats allemands ou français. Sur la voûte, chaque pierre gravée représente le nom d’un soldat disparu, ou d’une association d’anciens combattants. Il y a aussi des pierres rendant hommage aux soldats tombés pendant la Seconde Guerre mondiale et les guerres d’Indochine et d’Algérie.
Au premier étage se trouve le musée de la guerre qui comporte des reliques des villages détruits, des vues stéréoscopiques en relief du champ de bataille, ainsi que de nombreuses armes. On peut notamment trouver un mortier allemand de 76 mm en parfait état de conservation, le Minenwerfer, classé monument historique.
Dans l’axe, au-dessus du porche principal, se dresse une « Tour des morts » aménagée en phare dont le faisceau lumineux balaie l’ancien champ de bataille. Haute de 46 mètres, elle offre à son sommet une vue panoramique et reçoit une cloche de deux tonnes, le bourdon de la Victoire qui résonne à chaque cérémonie.
En face de l’ossuaire se trouve un immense cimetière composé de 16 142 tombes individuelles de soldats français, dont 1 carré pour 592 soldats musulmans de l’Empire colonial.